Ces villes qui redonnent place aux piétons et aux cyclistes
Dans le contexte de la crise sanitaire, nous nous sommes tous mis à marcher, et les ventes de vélo n’ont jamais été si importantes. Limitation des transports et des déplacements, risques et peur de la contagion, enjeux environnementaux… celle que l’on appelle « la mobilité douce » fait sa place jusque dans les plus grandes agglomérations.
Pollution, tourisme, économie, accessibilité… elles ont tout à gagner et passent la vitesse supérieure par la mise en place de nombreux dispositifs locaux.
A Paris, les pistes cyclables et les stations Vélib’ fleurissent. Pour le déconfinement, le Grand Paris encourage les citadins à rouler à bicyclette pour moins prendre les transports, par la mise en place de 160 km de pistes cyclables temporaires. D’ici 2022, 100 nouvelles stations vélib’ verront le jour.
Pédaler devient peu à peu une évidence là où seulement 40% des habitants possèdent une voiture… qui en général ne sort du garage que pour quitter la ville. Le métro reste N°1 pour les transports, mais le vélo rime avec activité physique, air frais, bonne mine… le top pour les parisiens !
Quelques quartiers redeviennent piétons, redonnant vie au Paris authentique : le Sentier, la rue de la Roquette, Montmartre… redécouvrez les petites rues et jolies boutiques.
La belle ville de Montpellier met en valeur son centre historique en aménageant des zones piétonnes et cyclables à Ecusson, Gambetta, Celleneuve, Richter, Port Marianne, Odysseum et Antigone. Les efforts récents de Montpellier pour rendre la ville plus accessible aux piétons et aux cyclistes la hisse à la deuxième place des villes piétonnes, après Paris, avec 34 km de rues piétonnes.
Profitez-en pour flâner et découvrir les ruelles médiévales et les places où l’on se détend au soleil.
Réhabilité depuis peu, le centre-ville de Nantes laisse place aux piétons et aux cyclistes : place Sainte-Croix, place Royale, rues Crébillon, Boileau, Santoeil…
Comme à Paris, les mesures provisoires et pérennes du déconfinement vont influencer la mobilité en faveur des piétons et des cyclistes, avec la création de 700 places de stationnement de vélo en plus, 30 pistes cyclables sur 21 km supplémentaires, plus de zones de circulation limitées à 30 km/h pour les voitures…
Depuis la crise, les vélos ont pris la ville d’assaut, avec une augmentation de 89 % de vélos sur le pont Anne de Bretagne.
Les grands travaux de 2012 ont donné une seconde jeunesse à la ville de Marseille. Capitale européenne de la Culture en 2013, la ville s’est dotée de beaux espaces. Le Vieux port a été élargi en esplanade, et l’on peut marcher le nez au vent jusqu’au MuCEM.
Et cette année, la Corniche a été piétonne le temps d’une journée, le dimanche 23 mai : on pouvait marcher, faire du vélo, roller ou trottinette sur 4 km en tout, de Malmousque au David et à l’Estaque plage.