L'art du chocolat à Bruxelles
Tout l’art belge du chocolat
Cela ne vous échappera pas lors de votre séjour à Bruxelles : la Belgique est folle de chocolat !
Comme dans les pays européens, le goût du chocolat en Belgique date du XVIe siècle environ, alors que les Pays-Bas étaient espagnols : les bateaux venus des colonies de l’empire transitaient notamment par Anvers pour transporter le cacao. Pour suivre l'histoire de ce commerce aussi doux que exotique vous pouvez faire un arrêt à Anvers pour explorer cette histoire chocolatée, optez pour un appart hôtel à Anvers afin de profiter pleinement de la ville.
Il n’était consommé qu’en boisson chaude, par les souverains et les aristocrates. La réputation du chocolat se répandit comme une trainée de poudre de cacao… jusqu’en Suisse : la légende prétend que c’est en Belgique que la Suisse gouta son premier chocolat, au XVIIe siècle. Le Maire de Zurich en visite rapporta ce trésor dans ses valises. Pour vérifier cette légende, réservez votre appart hôtel à Zurich et venez découvrir cet équilibre savant entre traditions, culture artistique contemporaine et pleine nature qui fait la renommé de la ville.
Aujourd’hui, la Belgique produit près de 650 000 tonnes de chocolat par an, et consomme 8 kg en moyenne par personne et par an. C’est l’un des plus grands exportateurs du monde, et l’on dit que l’aéroport de Bruxelles reste l’endroit du monde où l’on vend le plus de chocolat au m².
Choco Story Brussels, le musée du chocolat de Bruxelles
En Belgique, le Choco Story Brussels est une référence en l’art du chocolat. Il parcourt l’histoire et la géographie du cacao et du chocolat, des premières bouchées à notre consommation actuelle, voire même à nos dégustations futures. Pensé pour les grands gourmands comme pour les tout-petits – tout aussi gourmands -, le parcours est ludique et interactif. Voyagez à travers le temps en passant par temple Maya d’il y a 5000 ans, suivez le chemin de la flotte d’Hernán Cortés qui rapporta la fameuse fève en Europe au XVIe siècle. La légende raconte que Christophe Colomb n’y porta quant à lui aucun intérêt, il trouvait le goût de la préparation originelle beaucoup trop amère.
Découvrez pourquoi et comment les Espagnols et les souverains européens devinrent fous du chocolat : dès la fin du XVIIe, le chocolat chaud était de toutes les occasions. En Espagne, il se dégustait même lors des messes… à un point que le clergé le fit interdire, l’accusant de distraire les fidèles. Très épais, sucré et vanillé, on le buvait bien chaud au coin du feu en hiver, glacé l’été. Au XVIIIe siècle, le roi d’Espagne Charles III renforça le commerce du cacao issu de ses colonies, et le chocolat se fit connaître de tous, au-delà de l’aristocratie.
Les techniques industrielles du XIXe siècle en firent le bien de consommation que l’on déguste tous aujourd’hui : le parcours du musée du chocolat de Bruxelles présente les procédés de fabrication du chocolat sous toutes ses formes, qui ont permis de le consommer plus facilement, de le conserver, donc de le populariser.
Vous avez maintenant l’eau à la bouche… il est temps de déguster ! La dégustation clôture en toute saveur la démonstration du maître chocolatier.
Informations pratiques :
Le Choco Story Brussels est ouvert tous les jours de 10h à 18h, avec les dernières entrées à 17h. Comptez de 7 € à 13 € la visite, et 5 € en plus pour une visite en réalité augmentée.
Le Belgian chocolate village, l’autre musée du chocolat de Bruxelles
Le Village du chocolat belge est un peu l’autre musée du chocolat de Bruxelles. Il parcourt lui-aussi l’histoire du chocolat, mêlant les objets les plus vintage aux outils les plus actuels pour agrémenter la visite.
Admirez la spectaculaire exposition d’architecture… 100% chocolat. Les plus grands monuments de la ville ont été sculptés avec tout le savoir-faire des artisans chocolatiers. Attention, même si c’est tentant, pas question de croquer dedans !
Dans la serre tropicale, vous pourrez enfin voir à quoi ressemble un cacaotier « pour de vrai », et les plantes qui ont agrémenté, à l’origine, le chocolat : vanille, gingembre, poivre, piment, curcuma… une jolie découverte botanique.
Pralines et gaufre au chocolat de Bruxelles : nos spécialités préférées
Le chocolat est la grande spécialité belge, mais avec lui vient toutes les subtilités, à commencer par la praline. Attention, elle n’a rien à voir avec la confiserie lyonnaise ! Elle fut inventée à partir de 1858 par Jean Nauhaus, un pharmacien suisse installé depuis peu à Bruxelles qui, pour faciliter la prise de médicaments, eu l’idée de les enrober de chocolats. On ne sentait alors plus le mauvais goût, et la pharmacie fit fortune. En 1912, son fils qui préférait vendre des douceurs que des médicaments, travailla le concept du chocolat fourré pour inventer la praline. Son épouse créa alors le premier ballotin, pour offrir un chocolat bien protégé.
Parmi nos spécialités préférées, la gaufre au chocolat de Bruxelles est un incontournable. Carrée, sa pâte n’est pas sucrée, contrairement à la fameuse gaufre liégeoise, autre délice belge. On la connait mieux en France, où l’on aime la savourer en bord de mer ou à la fête foraine. Le petit secret de fabrication, c’est les œufs battus en neige qui lui donnent toute sa légèreté. Avec une cuisson idéale, pratiquée chez les meilleurs artisans, elle est croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur. Veillez à la déguster fraîche, non préparée à l’avance. Fruits frais, boule de glace, chantilly et pourquoi pas du salé ? Elle se laisse garnir de nombreux accompagnements, mais nous, ce qu’on préfère, c’est quand les petites cases sont pleines d’un délicieux coulis de chocolat belge. Au lait ou noir, c’est à vous de voir.
Les ateliers de chocolat à Bruxelles
Les ateliers de chocolat sont nombreux à Bruxelles ! De nombreuses chocolateries proposent leurs propres ateliers.
Choco Story Brussels propose des ateliers https://choco-story-brussels.be/ateliers à réserver, entre amis ou en famille. Aux côtés de chocolatiers professionnels, vous apprenez les meilleurs secrets pour travailler le chocolat dans les règles de l’art. Au programme, fabrication de tablettes, de sucettes, de pralines, mendiants… Quatre ateliers sont proposés par jours, pour environ 1h d’atelier. Comptez de 35 € à 40 € environ, suivant l’atelier.
Encore envie de chocolat ? Trouvez l’inspiration pour une Journée mondiale du chocolat bien gourmande !