Une fête du pull ? Mais quelle idée !?
Le pull moche – Oups ! pardon, le « pull de Noël » - n’a pas attendu la création de sa Journée internationale officielle pour sortir des placards poussiéreux. Il est né dans les années 50 avec les grands magasins, et connu son apogée avec les années 80, surtout dans les pays anglo-saxons.
Côté Vieille Europe, ceux qui ont grandi devant la télé à cette époque l’ont découvert sur les stars des séries télé – surtout américaines – qui à l’approche des fêtes de fin d’année sortaient leurs plus beaux pulls de Noëls, assortis d’une décoration de maison plutôt… chargée.
Aux Etats-Unis comme en Angleterre, on ne rigole pas avec les codes de Noël, et il faut vivre la fête à fond ! Les chandails laids ont été franchement adoptés en France à partir de la sortie du film Le journal de Bridget Jones, en 2001. On se souvient tous du pull vert de Marc Darcy qui, avec son gros renne contraste si bien avec le flegme et le sérieux du personnage, et, il faut l’avouer, le rend irrésistible.
Le pull de Noël devint alors un étendard de la culture Pop. Les entreprises s’en emparèrent pour les événements de fin d’année, c’est peu à peu devenu un rituel, comme un moment un peu moins sérieux dans le monde du travail. Il a donc été institué que le troisième vendredi du mois serait la Journée Internationale du pull de Noël ou du pull moche, c’est selon.
Partout dans le monde, il est même associé à de nombreuses œuvres de charités, souvent destinées aux enfants et aux familles dans le besoin. Le pull de Noël, ça a du bon !
Moche ou pas moche, là est la question… ou pas
Comme Bridget et Mark, adopter le pull de Noël, c’est d’abord accepter avec joie le cadeau d’un proche, une mère, une grand-mère qui aurait pris soin de nous tricoter un pull. Et on est ravi de lui faire plaisir !
Du très chic Connecticut de Madame est servie à la famille de Roseanne dans l’Illinois, de la magnifique maison de l’Upper East Side new-yorkais du Cosby Show à la terrible famille Bundy de Marié deux enfants, le pull de Noël traverse les frontières, les milieux sociaux et même les religions : les familles juives ont aussi leurs pulls de Hanoukka ! En mode décalé ou non, qu’on le prenne très au sérieux ou non, il est là pour nous rappeler que l’important, c’est la fête, et que l’on est heureux en famille ou entre amis.
Finalement, moche ou pas, on s’en fiche un peu… et c’est aussi ça la magie de Noël ! Et si vous doutez encore, souvenez-vous de Marc Darcy.
Bien choisir : le bon modèle du pull de Noël
Nous, on pense qu’il n’y a aucune obligation, ni dans le sens du moche, ni vers le beau : déjà, on se détend et on se laisse porter par l’inspiration.
Maîtrisez toutefois quelques impondérables, à savoir :
- Les couleurs : Rouge, vert, doré, noir, parfois bleu marine ou blanc… bien entendu les couleurs doivent rappeler Noël.
- Les motifs : shetland pour le côté traditionnel, et sinon, tout est permis – Père Noël, rennes, sapins, cadeaux, bonhommes de neige et flocons…
- Le jeu des matières : Dans l’idéal, il est tricoté, en maille, point mousse ou point jersey, qui se prête mieux aux motifs shetland ou aux dessins. Il a parfois des poils très longs pour la douceur, comme une peluche, et pourquoi pas, des paillettes : ouh là là !
- Les petits trucs en plus : Les pulls les plus pop auront des pompons en reliefs, et même des petites lumières et de la musique.
Vous n’avez pas à respecter tous ces critères, mais tâchez d’en conjuguer quelques-uns ensemble, c’est encore meilleur. Les plus créatifs se feront un plaisir de créer le leur, il y a plein de tutos sur la Toile !
Et rien ne vous empêche de le porter avec style. L’humour n’est jamais incompatible avec le style. Porté avec un pantalon noir ou sur une robe noire des plus élégante, avec de très belles chaussures vernies, il décale joyeusement une tenue trop stricte.
Vous l’aurez compris, tout est dans le contraste. Pas de risque de faux pas, sauf peut-être le porter en dehors des périodes de Noël, et encore…. Et vous, il est comment le vôtre ?
