Jet lag : comment bien gérer le décalage horaire
Pourquoi le jet lag ?
L’« arythmie circadienne » ou syndrome du décalage horaire est un état physiologique issu de la réponse de nos horloges internes aux trajets qui croisent différents fuseaux horaires. On l’appelle plus communément « jet lag ». Faim, température, sommeil… nos repères temporels sont décalés jusqu’à ce que le corps arrive à reprendre le rythme du fuseau dans lequel il se trouve.
Les symptômes apparaîtraient à partir de deux fuseaux de décalage, et qu’en général, ils sont beaucoup plus présents et durent plus longtemps après un voyage vers l’Est qu’après un voyage vers l’Ouest : il est en effet plus facile pour le corps de retarder l’horaire du coucher que de l’avancer, autrement dit le corps s’adapte mieux à des journées allongées qu’à des journées raccourcies. D’une manière générale, on estime que le jet lag peut durer de 5 à 6 jours pour un voyage vers l’Ouest et de 7 à 8 jours pour un voyage vers l’Est.
Nausées, maux de ventre, fatigue, irritabilité, maux de tête, confusion, dérèglement des menstruations… les symptômes sont légion et peuvent varier d’une personne à l’autre : nous n’avons pas tous la même sensibilité !
Rien de grave, pas de panique, les effets du jet lag peuvent être atténués par quelques trucs et astuces.
Avant de partir, on anticipe
Anticipez le jet lag avant de partir : préparez-vous pour limiter les dégâts !
Si vous partez loin, anticipez sur les heures de votre destination en décalant petit à petit vos heures de lever et de coucher, sur environ 4 jours. Pensez aussi à ne pas prévoir de choses trop fatigantes dès que vous aurez atterri : laissez-vous le temps d’arriver.
Pendant le voyage, on prend soin de soi
Une fois que vous êtes dans l’avion, réglez votre montre à l’heure de la destination. Ne dormez qu’en fonction de votre destination : vers l’Ouest, la journée sera plus longue, essayez de dormir un peu, et vers l’Est, tenez le coup… mais reposez-vous.
Hydratez-vous régulièrement pour lutter contre la fatigue : l’air conditionné de l’avion est très asséchant. Evitez l’alcool et la caféine, ainsi que les somnifères, qui augmentent le dérèglement des rythmes naturels.
On optimise les repas
L’alimentation joue aussi un rôle pour le bien-être en vol comme à l’arrivée. Évitez les aliments lourds et difficiles à digérer, ils fatiguent l’organisme. Choisissez vos menus en fonction de votre arrivée : les protéines – œuf, jambon, laitages – mettent en forme pour une arrivée en matinée et les glucides – pâtes, riz – légumes verts – aident à mieux dormir, pour une arrivée en soirée.
A l’arrivée, on s’active
Une fois arrivé et si on séjourne à destination plus de trois jours, on se tient à l’horaire local, même si l’on a besoin d’une bonne nuit de sommeil à 10h du matin. Au pire, on peut faire une sieste de 20 mn maximum, pas plus. Il s’agit vraiment de s’habituer aux horaires locaux le plus tôt possible, sauf si vous n’êtes que de passage. Dans ce cas, mieux vaut garder un rythme habituel : vous n’aurez pas le temps de vous habituer au rythme de votre destination, et votre retour sera encore plus compliqué.
Bougez, et exposez-vous à la lumière du jour, un très bon régulateur naturel. Il est recommandé de s’exposer le matin, pour un voyage vers l’Ouest, et le soir, pour un voyage vers l’Est.
Détendez-vous, le jet-lag sera bientôt fini !